Plus de 120 personnes ont rappelé, pour la troisième fois depuis la mi-juin, leur intérêt en faveur des appartements partagés et ils ont mis en évidence la problématique du logement au pays. L'inquiétude est montée au sujet des nouvelles dispositions concernant les appartements partagés dans le futur plan de développement (PAG) de la ville (PAG). Après révision, ce dernier doit notamment être voté, avant la fin de l'année, par le conseil communal eschois. Outre le PAG, les revendications concernaient de manière générale le logement et le déséquilibre du marché immobilier luxembourgeois en général. "159 personnes possédaient 25 % de la propriété au Luxembourg", regrette Line Wies conseillère de Déi Lénk à Esch. Des conditions du marché immobilier luxembourgeois qui ont également été dénoncées par des représentants du CLAE, de l'OGBL ou encore du KPL.
Nina Biren, qui vit dans un appartement partagé dans la ville de Luxembourg a appelé les politiciens à ne "pas mettre d'obstacles sur le chemin des personnes qui souhaitent vivre dans des appartements partagés". Pour Jean-Michel Campanella, Président de l'Association de protection des locataires du Luxembourg, créée en juillet, il n'appartient pas à une commune de "dicter" ce que l'on entend par colocation. Ceci doit être défini dans une discussion avec la société civile.
La ville d'Esch a rappelé quant-à elle sa position sur les appartements partagés. "Nous ne sommes pas contre la colocation. Elle est même explicitement prévue dans le PAG", fait savoir l'administration communale. Cette dernière rappelle en outre, que "tous les appartements partagés ne sont pas identiques". Pour la ville d'Esch, "une colocation n'existe que si les locataires ont un bail commun avec le propriétaire. Par exemple, si une personne sous-loue des chambres à d'autres colocataires, il ne s'agit plus d'un appartement partagé. La ville a rappelé les nombreuses raisons pour lesquelles elle considère le "bail commun" comme une colocation. Cela s'explique en partie par la valeur d'une maison, dans laquelle jusqu'à sept pièces sont sous-louées, pourrait doubler et contribuer ainsi à la spirale des prix sur le marché du logement. Le conseil communal souhaite également maintenir la diversité dans les quartiers résidentiels afin que les familles puissent continuer à y vivre. La ville évoque même le problème de stationnement et la nécessité de disposer d'infrastructures publiques adéquates dans les quartiers. La ville rappelle également que depuis 2004, de nombreuses maisons du centre ville sont classées "maison familiale" et qu'aucune chambre individuelle ne peut y être louée.
La ville a également fait savoir que "les règles de protection contre les incendies pour les maisons dans lesquelles une famille habite, sont différentes de celles dans lesquelles il y a des appartements partagés". Les responsables communaux ont aussi insisté sur le fait que "les appartements partagés devaient être enregistrés auprès de l'administration" (Police des bâtisses).
15/10/2020
Le Luxembourg a besoin de logements abordables supplémentaires. Avec la hausse des prix le budget logement dont les factures d’énergie est passé entre 1998 et 2017 de 27 à 36%. Le gouvernement, par son ministère au logement, a annoncé l’investissement de plus de 500 millions d’Euros dans la création de 3600 logements abordables, répartis dans 308 projets sur 57 communes. Selon le ministère, 75% de ces projets ont été initiés ces 4 dernières années. En plus de l’état, 28 communes ont leurs propres projets d’habitats. Le ministre du logement, Henri COX, assure que le parc immobilier public restera public, « ce sont ces logements qui garantissent durablement des prix décents et accessibles pour les futures générations. D’où l’importance pour les communes de relever ce défi national » précise-t-il. D’ici 2024 des projets sont annoncés à Wiltz, Dudelange, Echternach, Kehlen, Mamer, Mersch, Diekirch, ainsi qu’à Luxembourg ville. A terme l’état ambitionne de créer « plus de 1000 unités » de logements abordables chaque année.
15/10/2020
Peu de gens le savent mais rouler au Luxembourg avec un permis étranger ( Allemand, Français , Belges…) n’exclut pas la perte de points … sur le permis virtuel Luxembourgeois !!
Ce permis est attribué par défaut dès votre entrée sur le territoire Luxembourgeois et doté de 12 points virtuels. Si un conducteur se fait arrêter pour une infraction au code de la route, il sera sanctionné comme tout résident et le permis virtuel imputé du nombre de points rattachés à l’infraction commise. Si vous perdez ces 12 points virtuels, vous recevrez un arrêté ministériel par AR qui stipule que vous ne pouvez plus conduire de véhicule à moteur sur le territoire Luxembourgeois, pendant 3 ans. Si vous n’avez pas d’infraction entre temps !! Ceci accompagné d’un stage de sensibilisation au centre de formation de Colmar-Berg de 5 jours pour récupérer vos points.
Par contre les autorités luxembourgeoises ne peuvent retirer aux étrangers leur permis d’origine. Pour infos en 2019, sur les 27565 courriers recommandés qui ont été envoyés, 9072 ont été envoyés à l’étranger soit 32,91%. Le système de permis virtuel, pour les étrangers, est une mesure efficace et utile selon le président de la sécurité routière : « elle met tous les automobilistes face à leurs responsabilités et permet que les étrangers n’échappent pas aux sanctions du permis à point. Cela pourrait engendrer un sentiment d’injustice pour les résidents et d’impunité pour les étrangers »
15/10/2020
Rappelons que le Luxembourg figure parmi les marchés européens attirant un grand nombre d'investisseurs étrangers. Le Grand-Duché est très dynamique, il présente des spécificités en termes de croissance économique (PIB supérieur à 3 % soit bien au-dessus de la moyenne européenne), démographique (croissance de la population de plus de 2 % par an) et en pouvoir d'achat.
2020 devrait ressembler à 2019 et être un bon cru pour le marché luxembourgeois : - Sur le plan international : - le Luxembourg se positionne comme l'un des "Brexit winners" notamment suite à la volonté d'une trentaine d'entreprises étrangères de s'installer au Grand-Duché, - Entrée en fonction de la nouvelle Commission Européenne, - Remontée des taux d'intérêt de la BCE ... Sur la plan national les enjeux sont nombreux : mobilité, télétravail, co-working et co-living, l'impact du e-commerce... Pour les entreprises, de nombreux facteurs externes et internes sont pris en compte tels que : l'environnement de travail qui joue aujourd'hui un rôle majeur dans l'attraction et la rétention des talents, surtout dans un marché du travail tendu ou le taux de chômage est inférieur à 5 %, où les travailleurs frontaliers représentent plus de 200 000 emplois (soit près de 45 % de la force de travail) et où il faut aller de plus en plus loin pour trouver le personnel compétent.